Captivé dès l’enfance par l’immensité de l’Univers, perceptible surtout la nuit lorsque les étoiles scintillent, mon désir d’en découvrir les mystères m’a naturellement amené à m’intéresser à l’astrophysique.
Au bout de quelques années d’études, le bilan de mes connaissances se résumait aux constats suivants :
– Si on peut déterminer le début de la naissance de l’Univers, sous forme d’une lumière intense jaillie d’un espace extrêmement petit, plus on approche de ce Big Bang, plus l’espace disparait, et il ne reste plus que le temps d’où aurait émergé l’espace. Il nous est impossible de s’approcher de l’instant 0 du Big Bang à moins de 10-43 secondes, temps déterminé par le physicien allemand Max Planck, précurseur de la mécanique quantique. En deçà de ce temps, les quatre forces qui régissent actuellement notre Univers, sont unifiées en une force unique.
– Tout ce que l’on voit de l’Univers ne représente que 5% de l’Univers. Les rayonnements qui parcourent l’espace, ont des trajets déviés par des masses qui nous sont invisibles car nous n’avons pas les moyens physiques pour les mettre en évidence. On oppose ainsi, dans l’Univers, ce qu’il est possible de déterminer et que l’on nomme le physique, à ce qui est au-delà de nos possibilités de mesure et que l’on nomme l’énergie noire et la matière noire. Nos connaissances des lois physiques qui régissent l’Univers ne nous permettent pas de les explorer. On peut ainsi les considérer comme du métaphysique, au sens de “au-delà du physique connu”, à ne pas confondre avec la métaphysique qui, elle, est de nature philosophique.
Ainsi, au cours de ces études, j’ai appris à écouter mes perceptions, non pas pour les analyser et les identifier, mais pour les entendre, pour accepter leur existence alors que mes connaissances ne me permettent pas de les verbaliser pour les décrire. Au contraire, pendant nos études classiques, nous accumulons des connaissances, ce qui nous amène à prendre l’habitude d’écouter pour répondre, c’est-à-dire que nous acceptons de recevoir uniquement les informations que notre savoir acquis nous permet d’analyser, en rejetant et en niant l’existence de celles qui soulignent nos manques de compréhension.
L’étude de la cosmologie, la formation de l’Univers, et de l’exobiologie, l’apparition de la Vie dans l’Univers et son évolution, m’a permis d’accepter de voir en l’homme, une créature et non un créateur, un simple petit grain de sable au sein de cet Univers.
Notre Univers est né il y a quelques 14 milliards d’années lors d’un Big Bang, passage d’une contraction à une dilatation qui a permis la séparation des quatre forces qui vont contrôler tout ce qui existe. Trois d’entre elles, la force nucléaire forte (cimente les nucléons dans les noyaux), la force nucléaire faible (transforme les protons en neutrons et vice versa) et la force gravitationnelle (force attractive agissant sur toutes les masses), assurent la structuration, l’ordre et la stabilité des différents éléments qui composent l’Univers, sa rationalité. La quatrième, la force électromagnétique forme les atomes en attachant les électrons aux noyaux, mais elle ne s’arrête pas là : elle soude les atomes en les obligeant à partager leurs électrons pour former les molécules. Elle pousse encore les molécules à se combiner à leur tour en de longues chaînes pour créer la plus longue de ces chaînes : l’ADN. Or, l’ADN permet la vie grâce au génome qui y est codé. L’ADN représente, ainsi, le lien entre l’Homme et l’Univers sur le plan hérédité. Ce constat m’a amené à m’intéresser à l’homme, élément de l’Univers pour essayer d’entendre ce qu’il est difficile, sinon impossible, d’apprendre et de comprendre directement par l’étude de l’Univers. Aussi, j’abandonne l’astrophysique pour me consacrer à l’étude de l’homme et donc à la Médecine.
L’intérêt que j’ai porté à l’astrophysique m’a naturellement amené à m’intéresser, plus particulièrement, à la formation d’un être dans un monde qu’il nous est possible de dominer : l’utérus d’une femme en état de grossesse. Certes, nous le dominons, mais il nous faut accepter d’avoir la vision et l’analyse que nous pourrions faire en nous plaçant in utero, c’est-à-dire dans ce lieu expérimental avec la connaissance physique que nous donnerait cette situation. Cela nous aidera, ainsi, par les connaissances que nous autorise notre position réelle dans un monde au-delà, de répondre aux questions : d’où vient-il ? pourquoi existe-t-il et pourquoi doit-il mourir ?
Tout commence par la pénétration de la tête du spermatozoïde dans l’ovule. Cela se passe, en général, dans le tiers externe de la trompe. Sans cette pénétration, l’ovule est incapable, spontanément, de survie. Le spermatozoïde lui permet d’être actif, de se diviser et d’évoluer. À ce stade, cet ensemble est une cellule qui contient tout le patrimoine génétique sur lequel elle va pouvoir s’appuyer pour se transformer en un être, tant au niveau de ses caractéristiques fonctionnelles que structurelles.
Cette cellule va cheminer dans la trompe pendant 5 jours environ avant d’apparaître dans le monde utérin. Ce n’est que lorsqu’elle arrive dans le monde utérin qu’elle devient visible pour tout ce qui existe dans ce monde. C’est dire que tout ce qui vient de se passer avant, échappe totalement à la conscience que l’on peut avoir en étant un élément du monde utérin. Nous en avons une compréhension grâce à notre situation dans un monde au-delà, ce qui nous a permis d’avoir des connaissances différentes.

Cette première cellule ne peut se construire que si un point commun existe entre les deux éléments qui la composent. Or, l’ovule s’est créé dans l’ovaire de la femme lorsqu’elle était fœtus dans l’utérus de sa mère, c’est dire qu’il possède des mémoires d’un monde passé, alors que le spermatozoïde s’est fabriqué dans les testicules de l’homme qui existe dans le monde au-delà du monde utérin et il possède, de ce fait, des mémoires d’un monde futur par rapport au monde utérin. Le seul point commun que peuvent avoir ces deux demi-cellules est de vivre la réalité du moment présent de leur rencontre. Ce n’est plus un problème d’espace ou de structure mais de temps qui, harmonisant des mémoires, permet leur union dans la réalité d’un même espace-temps, comme sous la baguette et la direction d’un chef d’orchestre. Là, aussi, le temps préexiste à l’espace et il est légitime de voir là une analogie avec l’avant Big Bang de l’Univers et l’unification des quatre forces en une seule.
Entre le septième et le dixième jour, la cellule qui s’est divisée et multipliée, se fixe dans la muqueuse utérine formant alors le placenta. Immédiatement après s’être individualisée en tant que placenta, élément fonctionnel indispensable pour la suite de l’évolution, une autre structure fonctionnelle se développe, un embryon qui deviendra fœtus vers la fin du troisième mois, ces deux structures se reliant par un point commun, le cordon.
Pendant toute la durée de la gestation, le placenta va être actif. Il constitue la zone des échanges fœto-maternels, il est l’organe de la respiration, de la nutrition et de l’élimination des déchets du métabolisme du fœtus. Il ne se comporte pas comme un simple filtre mais comme un transformateur, les différences chimiques entre le sang fœtal et le sang maternel en sont une preuve. À ce rôle principal s’ajoutent des fonctions endocriniennes de première importance. Il joue un rôle fondamental dans l’équilibre hormonal dont dépend le maintien de la grossesse ou le déclenchement de l’accouchement. Mais il fait tout cela sans avoir aucune notion de ce qui se développe in utéro, car il permet la construction d’une structure fonctionnelle incapable de survivre spontanément dans ce monde aquatique.
Par contre, le fœtus est passif. Il ne peut utiliser aucune des fonctions qui lui seront nécessaires après sa naissance pour relationner, pour être une zone d’échanges avec son environnement, comme le fait le placenta in utéro.
Au début, la première cellule renferme la connaissance de tout le capital génétique de l’être ainsi que sa structure évolutive fonctionnelle en deux facettes et un point commun (placenta, cordon, fœtus). Elle transmet cette même connaissance aux deux éléments qui se développent cependant de façon totalement différente. Ainsi chaque élément contient le même génome et un devenir fonctionnel et structurel différent, dans le cas où il devra à nouveau se développer, seul le point commun sera immuable.

Le placenta est seul actif, donc perceptible par ses fonctions et la structure qui en découle ; le fœtus est passif et donc non perceptible par manque d’expression de fonctions actives à l’intérieur de ce monde utérin. C’est dire que le placenta n’a aucune notion de sa présence, or, au fur et à mesure que se déroule la grossesse, le placenta peut réaliser qu’il a de moins en moins de place dans ce monde, qu’une masse invisible, mais ayant des conséquences perceptibles, manque à sa connaissance.
Par analogie avec ce que nous pouvons connaître de notre univers galactique, composé de physique et de métaphysique, il est légitime, là encore, de considérer, dans cet univers utérin, le placenta comme un élément physique ordinaire, et l’ensemble cordon-fœtus, éléments non visibles pour tout ce qui existe à l’intérieur de l’utérus, comme le métaphysique.
Grâce à l’arrêt des fonctions du placenta, à sa mort, le fœtus peut être expulsé dans un autre monde, aérien, différent du monde aquatique utérin. En fait, il n’y a donc qu’une partie de l’être qui est mortelle, le physique, alors que le métaphysique est immortel.
L’homme a tendance à se dissocier de l’Univers et c’est une erreur car il est une part vitale de l’Univers. Parler de l’origine et de l’évolution de l’Univers, c’est parler de l’origine de l’Homme et de son évolution. Tout ce qui constitue l’Homme, comme tout ce qui existe dans l’Univers, est né de l’Univers.
Au moment de sa naissance, le fœtus est comme l’ovule qui vient d’être pondu par l’ovaire, chargé de mémoires d’un monde passé, incapable de survivre s’il n’est pas stimulé par, d’une part, des informations de ce monde qui le reçoit, et d’autre part par celui qui en est au-delà. Il doit accepter la réalité du moment présent pour que l’air pénètre dans ses poumons. C’est un véritable Big Bang qui se matérialise alors par un cri qui réjouit tous ceux qui l’entourent, car il concrétise la survie momentanée du bébé.
Si nous continuons de raisonner selon ce qui s’est déroulé entre le monde utérin et le monde galactique, ce bébé qui vient de naître est comme la première cellule, il a besoin d’être nourri avant de pouvoir exprimer au bout d’un certain temps la formation binaire retrouvée aussi bien in utéro que dans l’Univers galactique.

En effet, dès sa création in utéro, il a reçu, en tant que cellule fœtale, tout le capital génétique qui représente la programmation de l’Univers, et l’ordre de constituer une dualité fonctionnelle pour réaliser cette programmation, et surtout de la transmettre à un monde au-delà comme cela a été fait in utéro et comme cela semble se faire dans l’Univers qui nous contient maintenant.
Après 1 à 2 ans, ce bébé peut, enfin, assumer son existence, exprimer ce qui est nécessaire à sa survie. Il se développe, alors, selon un physique ordinaire, variable selon les individus et en relation avec l’héritage passé, et un métaphysique invisible.
Le métaphysique est double, tel le photon, quantum d’énergie associé aux ondes électromagnétiques (allant des ondes radio aux rayons gamma en passant par la lumière visible), à la fois onde et particule. Le photon a permis l’existence de l’ADN. Il correspond :
– d’une part, à la réalisation de la programmation de l’évolution spatiale de l’Univers telle que la cosmologie et l’exobiologie la définit : au début, le Big Bang avec ses particules énergétiques, base rationnelle pour la suite logique des évènements, puis condensation et formation des étoiles et des planètes, support nécessaire à l’apparition de la vie, suivie des différentes manifestations successives de la vie que nous connaissons : la minéralisation de la Terre, la dégradation des éléments minéraux par l’action de l’eau pour préparer une base susceptible d’accueillir le végétal afin que le monde anaérobie se transforme en monde aérobie, permettant la survenue de l’homme. Toutes ces étapes sont les résultats successifs d’un métaphysique issu d’un physique et devenant à son tour physique dans un monde différent de celui qui existait auparavant.
– et d’autre part, à la programmation de l’évolution temporelle de l’Univers, nécessaire pour en ordonner la réalisation spatiale ; cette planification ne peut se situer qu’entre le physique et la réalisation spatiale du métaphysique, au niveau de molécules géantes d’ADN qui vont conditionner des génomes différents selon le résultat spatial à obtenir ; ce lien qui unit fortement physique et métaphysique, et qui se situe au niveau du cordon dans le monde utérin (entre placenta et fœtus) se coupe au moment de la mort du physique pour libérer le métaphysique et se reconstruit ensuite dans la même situation lorsque le métaphysique devient physique pour s’accoupler à un nouveau métaphysique ; il est donc stable et immortel, il justifierait ainsi la dénomination d’âme selon la définition des religions “principe spirituel, donc métaphysique, séparable du corps, immortel et jugé par le dieu Univers” ; ne dit-on pas, lorsque l’on meurt, que l’on rend l’âme !
De ce fait, comme tous les symptômes que nous pouvons appréhender chez l’homme, ne s’expriment qu’au niveau du physique ordinaire, de sa matérialité, il est certain que souvent ces symptômes ne sont que le témoin d’une perturbation du niveau métaphysique de l’être qui ne peut pas s’exprimer directement à notre investigation. Ainsi, nous pouvons donner une nouvelle définition de la santé qui est le respect du développement de la programmation de l’Univers, ce qui nécessite une harmonie entre le physique et le métaphysique de l’être.
La recherche d’un moyen physique qui permette de rétablir cette harmonie a été le moteur de ma raison d’être, car sans rétablir cette harmonie, la médecine universitaire perd une grande partie de sa valeur et de son efficacité, ce qui a justifié l’essor de ce que l’on appelle les médecines parallèles. Il serait trop long et inutile de développer ce moyen ici, mais pour ceux que cela intéresse, je le ferai dans un second temps.
Néanmoins, en adoptant certaines attitudes on peut éviter de se mettre en dysharmonie.
En effet, l’épigénétique montre que, quand un gène n’est pas affecté dans sa constitution par une agression extérieure (radioactivité par exemple), ce n’est pas le génome qui est responsable de la maladie mais l’épigénome. Le génome est l’ensemble du matériel génétique d’un individu ou d’une espèce, codé dans son ADN. C’est son patrimoine héréditaire écrit comme dans un livre. L’épigénome est la façon de lire ce livre, et donc d’avoir des fonctions cellulaires différentes selon la compréhension de ce qui est lu.
À notre naissance, nous avons un capital génétique qui nous vient de notre lignée. Ce capital génétique est le même pour tous les éléments de la lignée, dans la même espèce. Notre environnement, notre famille avec ses habitudes et ses coutumes, la religion, l’éducation façonnent notre manière de lire notre histoire. Au début de notre existence, nous ne pouvons la lire que d’une manière semblable ou au contraire opposée à celle de notre hérité, selon notre perception du moment présent. Face à un référentiel, tel que l’image parentale par exemple, nous avons une seule manière de réagir dans l’expression de notre dualité : l’acceptation et le mimétisme ou le rejet et l’opposition. Ce sont en fait des actions différentes dans la forme, mais identiques dans l’absolu, dans le fond. Grâce aux évènements qui vont enrichir notre existence, et si nous acceptons de les entendre, nous allons apprendre à lire différemment le livre de notre histoire, et nous allons lui permettre d’exprimer des choses nouvelles alors que c’est toujours le même livre. C’est là la puissance de l’épigénétique qui définit des modifications transmissibles et réversibles de l’expression des gènes sans en modifier la structure. Les phénomènes épigénétiques constituent un programme qui déciderait quels gènes activer ou inhiber.
Le problème qui se pose alors, est : comment modifier l’environnement pour que la lecture des gènes ne produise plus de dysfonctionnements cellulaires responsables de symptômes témoins d’un simple conflit fonctionnel ? S’il est difficile de modifier notre environnement, il nous est possible, par contre, de le percevoir différemment et donc de changer d’attitude.
Tout d’abord, il est important d’écouter pour entendre et non pas pour répondre. Accepter ce que nous percevons sur un plan émotionnel, dans une résonance cellulaire, dans la réalité du moment présent, et non pas dans une résonance mentale, en oubliant nos connaissances.
Dans notre Univers, l’Homme est le dernier maillon d’une chaîne évolutive qui a commencé dès le Big Bang. Comme l’ont souligné Lamarck et Darwin, la fonction crée l’organe. Pour avoir une image de ce que représente cette chaîne évolutive dans les différentes fonctions cellulaires qui caractérisent l’Homme, en tant qu’enfant de l’univers, il est bon de ne pas considérer les matérialisations successives qui se sont construites du Big Bang à l’Homme mais les fonctions qu’elles symbolisent.

L’enfant ne peut exister que si des fonctions parentales se sont affirmées.
Les fonctions parentales sont représentées, d’une part par l’image du “Père”, le “Ciel”, l’énergie, la force, le rationnel que figure le début de l’évolution de l’Univers avec l’apparition des quatre forces et la connaissance d’un futur mémoriel, d’un plan évolutif : l’ADN ; et d’autre part l’image de la “Mère”, la “Terre”, le lien protecteur et nourricier, l’affectif.
Ces deux fonctions correspondent à l’héritage mémoriel de l’étape cosmologique de l’étude de l’Univers. Par la suite, l’exobiologie nous dévoile les héritages mémoriels successifs : “Minéral”, à l’origine de notre mésoderme, “Animal” pour notre endoderme, “Végétal” pour notre ectoderme et “Humain” pour notre émotionnel, témoin du présent, s’il représente la résonance cellulaire à la réception d’une information. En effet, une résonance mentale psychique ne pourrait être liée qu’à un passé mémorisé ou à un futur imaginaire.
Ainsi, pouvons-nous comprendre comment s’est construite la dualité cellulaire, matérielle, grossière (mésoderme, endoderme et ectoderme) et psychique, subtile (rationnel, affectif et émotionnel) de la partie Physique de l’Homme. Les caractères de cette dualité se retrouvent dans le fonctionnement de chacune de ses cellules car ils dépendent de cet héritage successif le liant à la formation de l’Univers.
Aussi, pour que l’épigénétique ne modifie pas notre façon de lire le livre de notre histoire en tant qu’Humain exceptionnel, unique, ayant comme objectif de permettre à notre métaphysique de se construire selon la programmation de l’Univers, nous devons veiller à ce qu’elle ne déforme pas la lecture du Génome Humain représenté par les gènes actifs de l’ADN.
Nous pouvons ainsi représenter le génome de l’Humain, résultat des transformations successives qui se sont déroulées de physique en métaphysique depuis la naissance de l’Univers jusqu’à l’apparition de l’homme dans notre Univers, avec toutes les possibilités épigénétiques qui peuvent modifier l’épigénome Humain dans sa lecture et provoquer une dysharmonie dans l’expression de notre physique et de notre métaphysique.

Le versant psychique de la cellule forme la connaissance du mental cellulaire. Il faut donc vivre au maximum la réalité du moment présent qui permet l’activité du lien entre le physique et le métaphysique. En ce sens, nous n’avons qu’un seul ennemi, c’est notre mental psychique qui ne peut être actif que dans la prise de conscience d’un moment passé ou de connaissances acquises, ou dans une projection en un futur imaginaire, ce qui va modifier ainsi l’épigénétique de la cellule. Notre mental psychique doit éviter d’imposer un quelconque fonctionnement à nos cellules. Une thérapie alternative est très à la mode actuellement, c’est le Reiki qui se traduit par “la force de l’esprit”. Son fondateur est un maître de méditation japonais mort 4 ans après l’avoir créé.
Il faut également ne pas créer d’addiction. Tout est permis sans addiction, mais l’addiction modifie l’épigénome en stimulant des mémoires fonctionnelles actives dans notre hérité passé, avant le stade humain. En effet, nous avons dans nos cellules la molécule d’ADN qui a été créée par les photons de la force électromagnétique lors de la naissance de l’Univers. Du Big Bang à l’Homme, de physique en métaphysique, des groupes de gènes différents de cet ADN se sont activés et désactivés successivement pour matérialiser les différentes étapes fonctionnelles décrites par la cosmologie et l’exobiologie. C’est dire que l’Homme a normalement des gènes actifs correspondant à toute sa lignée héréditaire, mais qui ont muté en se désactivant, pour s’adapter à la structuration et au fonctionnement des cellules de l’Homme. Tout comme le chef d’orchestre inspire la dynamique de l’exécution d’une symphonie, les facteurs épigénétiques gouvernent l’interprétation de la lecture de l’ADN à l’intérieur de chaque cellule en obligeant certains gènes au silence. L’incapacité de réduire ces gènes au silence, autorise leur expression induisant une cacophonie génératrice d’une dysharmonie du fonctionnement cellulaire. Cette dysharmonie peut affecter les différentes fonctions acquises depuis le premier moment de la lignée héréditaire :
– le rationnel, en donnant, par exemple, au mental psychique le pouvoir de dominer le mental cellulaire qui perd alors sa possibilité de réguler la nature et la multiplication des cellules ;
– l’affectif, en détournant le lien de notre Physique avec l’inconnu de notre Métaphysique pour se sacrifier à d’autres physiques ou à des symboles de métaphysique et perdre ainsi la possibilité de s’aimer, de s’âmer ;
– le mésoderme, en le structurant de façon rigide, en calcifiant ce qui doit rester souple et mobile par exemple ;
– l’endoderme, en modifiant le métabolisme, en inversant anabolisme et catabolisme ;
– l’ectoderme, en affectant le relationnel, l’échange qui nous permet de garder le nécessaire pour nos fonctions, et de rejeter ce qui leur est nuisible, de vivre l’égocentrisme, sans égoïsme qui empêche le don et sans altruisme qui nuit au rejet ;
– l’émotionnel, enfin, qui permet d’écouter pour entendre, de vivre la réalité du moment présent, à ne pas confondre avec la réalité de “notre” moment présent, de nos désirs, de nos plaisirs.
En dehors de l’addiction, il est également une thérapie qui modifie l’épigénome en utilisant des produits de la nature sous forme de mémoires et non pas sous forme pondérale. Son concept repose sur l’idée qu’une substance qui provoque un symptôme peut être utilisée pour traiter le même symptôme quand il exprime une maladie. Mais, dans ce cas, le symptôme provoqué n’est qu’une alerte exprimée par les cellules soumises à un nouvel environnement qui ne permet pas la même lecture du génome telle qu’elle se faisait normalement. Le fait d’introduire la mémoire de cette substance, au niveau cellulaire, modifie l’épigénétique qui permet ensuite de ne plus avoir d’alerte lorsque ce nouvel environnement est recréé.
Accepter le semblable dans la différence comme l’ovule et le spermatozoïde différents dans la forme mais semblables dans la fonction ; et en même temps accepter la différence dans le semblable, semblable dans le présent et différents dans le passé et le futur.
Accepter cela, serait permettre la paix sur la Terre : accepter le semblable, l’Humain dans la différence symbolisée par la couleur, l’ethnie, la religion… ; et accepter la différence, homme et femme dans le semblable, l’Humain.
Accepter d’être RIEN dans le moment présent (grain de sable) face au TOUT (Univers) dans l’absolu. Mais accepter d’être Rien, ce n’est pas ne rien faire, au contraire c’est faire ce que l’on doit et non ce que l’on veut. Pour cela, nous sommes aidés par les évènements qui agrémentent notre existence. Si nous acceptons de les écouter pour les entendre et non pas de les considérer comme des problèmes à résoudre, ils sauront nous faire entrevoir où se situe le chemin que nous devons parcourir.
Rétablir une harmonie entre le Physique et le Métaphysique de l’Être permet de faire disparaître certains symptômes lorsqu’ils ne nécessitent pas de thérapeutiques lourdes, mais, par contre, face à des pathologies graves que des traitements conventionnels bien appliqués n’arrivent pas à contrôler, le fait de rétablir l’harmonie transforme l’action de ces mêmes traitements qui deviennent, alors, actifs et modifient rapidement la symptomatologie présentée par les patients. C’est un constat que je suis amené à faire très souvent et c’est en ce sens qu’il me paraît intéressant de pouvoir aider ceux qui souffrent grâce à de simples conseils de changements d’attitude, lorsqu’il n’est pas possible de les aider directement par une harmonisation photonique selon le moyen que j’ai mis au point.
En astrophysique, une inconnue perturbe les chercheurs : comment se terminera notre Univers ? Actuellement nous constatons que l’Univers est en expansion continue. Cette expansion va-t-elle se poursuivre indéfiniment ou au contraire, va-t-on assister à une régression jusqu’à un Big Crunch ?
Si on reprend le développement du monde utérin gravide, on s’aperçoit que jusqu’au 4ème mois de la grossesse l’utérus est un univers ouvert, donc en expansion continue, mais à partir du 4ème mois, il y a fusion des caduques ovulaires et pariétales ce qui transforme l’utérus en un univers fermé. Cela lui permettra d’expulser tout ce qu’il contient pour se replier sur lui-même, à la fin de la grossesse. Le 4ème mois correspond à la demi-vie de cet univers et actuellement nous sommes également à la demi-vie de notre Univers.
Sur le plan sémantique, nous avons l’habitude de confondre existence et vie. Ce que nous montre cette nouvelle vision de l’homme nous permet d’associer l’existence au physique dont le devenir est la mort, et la vie au métaphysique dont le devenir est une naissance sous une autre forme de physique. Ressusciter après la mort n’est donc plus une utopie, le physique étant intimement lié au métaphysique.
Dr. Claude PIRO – Avril 2019