Question nº1
Joan R. I. de Barcelone.
Je fume, il me faut arrêter et je ne peux pas. J’ai appris que vous avez réussi à sevrer de nombreux fumeurs et je souhaite venir vous consulter pour cela. Pouvez-vous me libérer de cette drogue ?
Réponse :
Le problème du tabac est à la fois simple et complexe.
Tout d’abord on fume pour 3 raisons :
1./ le plaisir
2./ l’habitude
3./ l’addiction
Les 2 premières raisons dépendent du mental psychique de chacun, et il n’a plus que le choix de ne plus s’accorder ce plaisir ou de rompre cette habitude, s’il veut se libérer de cette dépendance. La technique que j’utilise et que j’ai appelée RESFO, n’a aucune action sur le mental psychique, elle ne peut agir que sur le mental cellulaire, et donc sur l’addiction.
En effet, l’addiction est un besoin cellulaire. Pour fonctionner et produire ce qu’elle doit produire, la cellule a des gènes qui, lorsqu’ils sont stimulés, lui permettent de fabriquer ce qui est nécessaire au fonctionnement de l’ensemble de l’organisme, tant sur le plan physique que sur le plan psychique.
Les gènes qui sont dans nos cellules sont les mêmes gènes qui se sont unis tout au long de notre chaine héréditaire qui remonte jusqu’aux premiers instants de l’Univers.
Nous avons vu, dans le développement de l’Être in utero, que la première cellule, union du spermatozoïde et de l’ovule, possède le patrimoine génétique des parents et distribue ce même patrimoine génétique à 3 éléments, placenta, cordon et fœtus, qui, pourtant, évoluent en 3 structures différentes, l’une physique, le placenta, l’autre métaphysique, le fœtus, et un élément intermédiaire, le cordon ou l’âme qui les unit et les harmonise en étant le point commun entre les deux. Le fœtus expulsé du monde utérin et stimulé par des informations venues d’un monde plus au-delà, fait comme la première cellule in utero, et donne un petit humain physique appelé homme ou femme, un métaphysique susceptible de se développer dans un autre monde et un élément intermédiaire, point commun, pour faciliter le devenir existentiel du métaphysique. Cet élément intermédiaire doit donc avoir un génome actif au sein de la grande molécule ADN, adapté au devenir programmé du métaphysique. Si nous revenons sur le tableau “Génome et Epigénome” du texte “Une nouvelle vision de l’Homme”, l’élément intermédiaire parfait doit avoir comme gènes actifs Hh, Vh, Ah, Mh, Th, Ch pour que le métaphysique puisse naître, dans un autre monde, en tant que X mutation de l’Humain en X0. Or, le petit humain physique possède, dans ses cellules, des gènes hérités de ses parents humains et donc de toute la lignée héréditaire Univers. L’élément intermédiaire n’est, obligatoirement, pas parfait car hérité, il n’a pas permis la création spontanée d’un métaphysique qui puisse exister dans un autre monde que celui dans lequel il s’est encore recréé. Les éléments hérités, les plus perturbés, sont des éléments de la lignée végétale, lignée la plus proche de l’humain, et au lieu d’exprimer un Vh, il se compose d’un Vv, Av, Mv, Tv ou Cv. Le Vh manque et c’est ce que l’on remarque lors de notre examen de RESFO.
Le végétal est à l’origine, dans notre organisme, de l’ectoderme, feuillet externe de l’embryon dont dérivent l’épiderme et le système nerveux. Il prend en charge le rôle de protection et de sensibilité. Au cours du développement, l’ectoderme se sépare en 2 tissus : l’épiderme et le neuroectoderme. L’épiderme couvre la peau, le cristallin, la cornée… Le neurectoderme est à l’origine du système nerveux dont le cerveau, le cervelet, la moelle épinière, les ganglions spinaux et sympathiques, les cellules pigmentaires, les cartilages viscéraux et les muqueuses notamment. Il a donc le rôle très important de contrôler la relation entre les différents éléments qui nous composent et entre nous-même et l’extérieur. C’est le symbole du relationnel.
De même, dans la nature, le végétal est un élément relationnel important pour l’humain car l’humain a besoin, pour exister, d’oxygène et il rejette le gaz carbonique qui est un poison pour lui. Le végétal quant à lui, a besoin de gaz carbonique pour exister et rejette de l’oxygène qui est un poison pour lui. Le relationnel entre les deux est donc très important. Ce relationnel nous donne une loi d’existence à respecter : rejeter ce qui nous est nuisible ou inutile, et garder ce qui nous est nécessaire pour exister.
Un fumeur par addiction a des difficultés relationnelles car il lui manque la fonction Vh. Il a ces difficultés d’abord avec lui-même : peur de la solitude, de manquer d’affectif (Tv au lieu de Vh), manque de confiance en soi (Mv au lieu de Vh), manque de concentration et de raisonnement spontané (Cv au lieu de Vh), peur du nouveau, de l’imprévu, du futur (Av au lieu de Vh). Bref, le problème du fumeur est ce manque de Vh actif dans ses gènes, et il est alors obligé de stimuler des gènes de végétal non humanisé, hérités, (Vv, Av, Mv, Tv ou Cv) pour faire face à ses difficultés relationnelles. Le plus facile et évident, est l’utilisation de végétal qui existe dans la nature mais de façon non pondérale pour que les cellules n’aient pas conscience de la réalité du végétal utilisé. Ce n’est qu’une stimulation mémorielle d’un état passé pendant lequel le relationnel n’avait pas de problème. En supprimant l’action de fumer sans rétablir un gène Vh actif, le fumeur addict va utiliser d’autres stimulants de type végétal comme l’alcool, la farine, le sucre…, voire des drogues plus dures qui sont toujours de nature végétale ou des médicaments à base d’extraits nicotiniques. Certes dans ces cas la souffrance sera moins perceptible vis-à-vis du végétal (Vv) mais sera présente par rapport à Av (nécessité d’aider les autres, d’avoir l’impression d’être indispensable), Mv (se sécuriser par la possession matérielle ou la foi spirituelle), Tv (déborder d’affects, prendre du poids dans l’image de la “mama”) ou Cv (amplifier le rationnel jusqu’à l’obsession, devoir faire face à l’irrationnel sans pouvoir l’abandonner).
En général, une séance de RESFO suffit pour aider un fumeur s’il accepte de ne plus fumer par plaisir ou par habitude. En effet, il est classique de voir des fumeurs revenir plusieurs mois ou années après avoir arrêté, n’ayant pas pu résister au plaisir de fumer une cigarette dans un moment de plaisir, souvent au cours d’une fête de famille ou avec des amis. Quant à l’habitude, c’est très facile : l’habitude est un problème de mental psychique. Ce dernier ne recherche pas le tabac, il éprouve un manque dans la bouche ou dans la main, c’est pour cela que certains fumeurs peuvent éliminer certaines cigarettes en mettant un bout de bois, un bonbon, un chewing-gum…, dans la bouche. Mais ces éléments sont étrangers, n’existent pas dans notre organisme et notre mental aura toujours le besoin de les rechercher en éprouvant leur manque. Par contre, si, à chaque fois que l’on éprouve un manque dans la main ou dans la bouche, on met un petit peu d’eau dans la bouche et qu’on la garde pendant un moment avant de l’avaler ou de la recracher, le mental psychique a eu sa réponse et cela lui suffit. Comme notre corps est en grande partie composé d’eau, l’eau n’est pas un élément étranger à l’organisme et le mental ne la recherchera plus au bout de quelques jours car il la rencontrera avant de la chercher.
Comme on peut le constater, la RESFO n’agit pas sur le fait de fumer mais sur la cause qui oblige à fumer pour pouvoir continuer à exister dans les tourments de notre monde. Cela est valable sur la plupart des symptômes qui témoignent de notre mal-être et qui s’expriment par des pathologies qui vont de la gravité la plus faible à celles qui mettent notre existence en danger. Certes à un moment il nous faudra mourir, tout comme le placenta in utero, pour permettre une naissance de notre métaphysique dans un monde différent de celui que l’on connait, sur la même Terre ou dans une autre galaxie.